Sauvetage médical aérien Airmedic pour une urgence vitale
Témoignage du sauvetage médical aérien de Clément Fortin : En juin dernier, Clément Fortin se rend à l’urgence du Centre hospitalier du Haut-Saint-Maurice en raison d’une perte de la vue partielle. Une simple conjonctivite est diagnostiquée, il retourne à la maison avec les médicaments appropriés, soit des gouttes qu’il doit déposer sur ses yeux de temps à autre. Le problème devait être complètement résolu au bout de trois jours tout au plus. Mais c’est le contraire qui s’est produit. Convaincu qu’il retrouverait complètement la vue dans les prochaines heures, Clément se rend à son chalet, comme il le fait si souvent. Son chalet se situe à plus de 160 km dans le bois. Il est accessible uniquement en train, en avion et en hélicoptère.
Quatre jours après son passage à l’urgence, Clément se réveille le matin et ne voit pas plus loin que ses pieds. Et la situation empire de minute en minute. Par réflexe, Clément ajoute quelques gouttes dans ses yeux dans l’espoir que cela diminue son mal. Mais celles-ci font l’effet contraire et aggravent sa situation. Ses yeux sont hypersensibles à la lumière naturelle et aux sources lumineuses intérieures. Il est incapable de sortir dehors, car la douleur s’intensifie. Impossible d’aller chercher de l’aide auprès du voisinage, basé à des kilomètres de son chalet. Dans la peur de devenir complètement aveugle, il réussit à trouver son téléphone au toucher dans l’optique d’appeler Airmedic, mais composer le numéro de la centrale d’urgence sans la vue s’est avéré un jeu d’essais et erreurs. La panique s’empare de Clément qui est seul et à des dizaines de kilomètres de la civilisation.
« Je me suis réveillé complètement aveugle. Je paniquais. J’ai appelé Airmedic et j’ai eu droit à un service incroyable, surtout pour le prix que ça coûte. Tout le monde devrait avoir Airmedic. » — Clément Fortin
Après de multiples tentatives infructueuses, Clément se résout à appeler le 911. À son grand soulagement, il réussit à composer le 911, et une répartitrice lui répond. Apaisé, il croit que des secours pourront être déployés rapidement. Mais après l’avoir géolocalisé, la répartitrice est dans l’impossibilité de lui envoyer une ambulance, ni même une voiture de police pour le rapatrier en ville. Celle-ci se tourne donc vers Airmedic.
Clément est donc mis en relation avec un coordonnateur de vol à la centrale d’urgence d’Airmedic. Rapidement, l’hélicoptère comprenant un infirmier et un paramédic décollent du point de service d’Airmedic à Saint-Honoré. Il s’agit de la base la plus près de Clément. Tout de même, l’hélicoptère EC145 a trois heures de vol à faire avant d’arriver au chalet. Ce dernier n’est pas inquiet, car le coordonnateur de vol reste en ligne avec lui. Il est mis en contact toutes les 10 minutes avec un membre de notre équipe médicale qui s’assure que son état de santé ne se détériore pas et qu’il n’est pas en souffrance dans l’attente de l’aéronef.
Finalement, Clément entend un bruit au loin. Le bruit se fait de plus en plus fort. Même sans la vue, Clément sait que l’hélicoptère d’Airmedic arrive. Il sait qu’il est entre de bonnes mains.
Grâce au sauvetage médical aérien Airmedic, Clément est rapidement pris en charge par le personnel médical qui le retrouve à l’intérieur de son chalet et l’escorte jusqu’à l’hélicoptère médicalisé. Une fois la situation en main et Clément sécurisé, l’hélicoptère décolle en direction de l’aéroport de Sept-Îles où l’ambulance locale l’attend sur la piste d’atterrissage.
Même à ce moment, le personnel médical d’Airmedic ne quittent pas Clément. Ils l’accompagnent dans l’ambulance et restent à son chevet jusqu’à ce que Clément soit pris en charge pas des médecins spécialistes à l’hôpital. Après une nuit à l’hôpital, Clément voit un ophtalmologiste et apprend qu’il a les cristallins « brûlés », causant ainsi une perte de la vue et une hypersensibilité aux lumières naturelles. Le chirurgien oculoplasticien recommande ensuite l’ablation chirurgicale où le cristallin brouillé de Clément fut remplacé par un implant intraoculaire.
Encore à ce jour, la vision de Clément n’est pas revenue comme avant. Les lentilles lui permettent de voir de loin à 98 %, mais il n’a pas été autant chanceux quant à sa vision de près. Grâce à Airmedic, Clément n’a pas perdu la vue. Il peut encore aller à son chalet lui-même, pêcher, chasser et vivre de ses passions. S’il n’avait pas contacté les secours et avait continué d’utiliser les gouttes prescrites pour une conjonctivite, sa situation se serait détériorée considérablement et il aurait eu des séquelles permanentes.