La sécurisation culturelle en santé permet de répondre aux besoins des Premières Nations avec respect, empathie et compréhension. Connaître l’histoire autochtone permet aussi de mieux comprendre leurs réalités sociales, économiques et médicales.
Aujourd’hui, plus de 65 % de nos missions se déroulent sur des territoires autochtones. Cette connaissance du terrain, et les liens créés depuis 20 ans, représentent un avantage. Cela facilite les transferts inter et préhospitaliers. Airmedic souhaite aller plus loin avec un comité de sécurisation culturelle en santé. Ce comité est dirigé par Jessie Lepage, inhalothérapeute de vol et conseillère pédagogique à la Direction des services cliniques, qualité et enseignement.
Une réponse concrète aux enjeux d’équité culturelle
Les récents événements dans Lanaudière ont mis en lumière des défis interculturels récurrents. Ils rappellent que chaque acteur du réseau de santé a un rôle à jouer. Tous doivent agir pour garantir l’équité culturelle dans l’accès aux soins.
C’est pour cette raison que nos équipes médicales et de pilotage sont essentielles. Ils assurent le lien vital entre les centres de santé communautaires et les établissements receveurs. Les soins offerts aux patients autochtones doivent être justes et sans discrimination, à un transfert vers l’établissement adéquat selon leurs besoins de santé, qu’ils soient physiques ou psychologiques.
Outils concrets
C’est donc ici qu’entre en jeu le comité de sécurisation culturelle en santé. Le nouveau comité offrira de la formation, de l’information et des outils adaptés à la réalité des Premières Nations. L’objectif est de renforcer les soins culturellement sécurisants, et ce, même pour les pilotes qui agissent sur le terrain.
Dans cet esprit, nous voulons améliorer le service d’Airmedic aux Premières Nations en collaboration avec les conseils de bande, la communauté et les centres de santé. De plus, grâce à notre base de La Romaine, Airmedic entretient un lien direct avec la nation innue d’Unamen-Shipu. Elle dessert également l’ensemble des communautés de la Basse et de la Haute-Côte-Nord.
Le projet d’implantation d’un hélisite à Opitciwan qui sera inauguré d’ici l’été et le projet d’infrastructure héliportée permettront d’assister les gens dans leurs communautés et d’assurer un transfert et une prise en charge respectueuse du centre hospitalier.
Sécurisation culturelle et communication
Enfin, Airmedic traduira ses communications en langues autochtones. Les partenariats avec les différentes nations et l’implication d’Airmedic sur leur territoire impliquent davantage de bien communiquer avec les Premières Nations. Airmedic a d’ailleurs collaboré avec Transport ferroviaire Tshiuetin lors de son renouvellement de contrat pour marquer cette transition en traduisant le communiqué de presse en innu et en naskapi.