Découvrez le poste de présidente du comité de sécurisation culturelle d’Airmedic.
Le comité de sécurisation culturelle d’Airmedic joue un rôle clé dans l’organisation. Créé en 2021, il vise à offrir des soins sensibles, empathiques et respectueux, adaptés aux réalités des Premières Nations.
Depuis sa création, le comité a mis en place plusieurs initiatives concrètes. Par exemple, il a instauré des conférences pour tous les employés, rendu certaines formations obligatoires pour le personnel médical et les pilotes, et créé des outils didactiques. Ces outils ont pour but d’aider les équipes à établir des relations humaines et de confiance avec les peuples autochtones.
Cependant, ce n’est que le début. Le comité intensifiera ses efforts dans la prochaine année, comme l’explique Jessie Lepage, présidente du comité de sécurisation culturelle chez les Premières Nations et les Inuit, qui est sincèrement motivée par son rôle au sein d’Airmedic : « En 2022, il faut présenter et représenter les Premiers Peuples comme il se doit. Nous devons travailler ENSEMBLE pour avancer vers un futur où les relations autochtones-allochtones sont cordiales, respectueuses et saines. Pour arriver à entrer humainement dans un processus de vérité réconciliation avec les Autochtones, nous devons commencer par un processus de compréhension de qui ils sont vraiment et qu’est-ce qu’ils ont vécu. »
Découvrez-en plus sur Jessie Lepage et le comité de sécurisation culturelle d’Airmedic chez les Premières Nations et les Inuit.

Qu’est-ce qui t’a attirée chez Airmedic?
Il n’y a pas si longtemps, j’étais aussi inhalothérapeute au sein de l’entreprise. À ce moment-là, j’enseignais également l’inhalothérapie au Collège de Rosemont. Pour maintenir un lien avec le milieu clinique, j’ai joint Airmedic. En plus de ça, plusieurs éléments m’ont attirée : les défis, l’environnement, et surtout la patientèle. Environ 65 % des patients proviennent des Premiers Peuples. Cela m’a convaincue de me lancer dans l’aventure.
À quoi ressemble une journée typique de travail pour toi?
Suivis des projets, prises de contact avec nos différents conférenciers/formateurs, planifications des rencontres et du calendrier, etc.
Qu’est-ce qui est selon toi méconnu du comité de sécurisation culturelle?
Je crois que le comité est bien connu chez Airmedic, car l’entreprise communique beaucoup à ce sujet. En revanche, le terme « sécurisation culturelle » reste flou pour plusieurs. Comme c’est un terme associé au monde de la santé, les professionnels de la santé le connaissent, connaissent le concept. Cependant, je crois que pour le reste des employés, cela peut être plus abstrait. Ainsi, pour remédier à cela, je donne la formation « La sécurisation culturelle, c’est quoi? Et pourquoi? ». Cela me permet donc d’expliquer clairement ce qu’est ce concept et pourquoi il est essentiel.

Quel est le plus grand avantage du comité de sécurisation culturelle?
Les plus gros avantages du comité sont les suivants. Tout d’abord, le principal objectif du comité est d’assurer des soins culturellement sécurisants aux patients issus des Premiers Peuples. Ces soins doivent être prodigués dans l’humanité, le respect et la dignité. Nous ne pouvons pas encore affirmer que c’est un avantage, puisque le comité ne peut parler à la place des Premières Nations et des Inuit, mais je crois qu’il est important de le mentionner.
Également, le comité offre à tous les employés de l’entreprise de la formation et de l’information sur les réalités, les cultures et l’histoire des Autochtones. Pour la majorité des Québécois, ces sujets sont souvent inconnus, abstraits ou inexacts. Finalement, tout ce qui est présenté dans le comité permet aussi d’offrir aux professionnels sur le terrain une approche patient différente et plus inclusive quand ces derniers sont issus des Premières Nations et des Inuit.
Qu’est-ce qui est le plus difficile de ton poste?
En réalité, rien! Je préside un comité profondément humain. Les formations, les conférences et les rencontres sont toutes axées sur l’écoute et le respect. Et surtout, je travaille avec un collègue formidable et une directrice d’entreprise qui nous accorde toute sa confiance.
Qu’est-ce que tu aimes le plus de ton poste?
La création des liens humains! Les formations et discussions que propose le comité rassemblent tous les membres de l’organisation, peu importe leur rôle. C’est touchant de voir autant d’ouverture d’esprit, surtout sur un sujet parfois difficile. Aussi, les rencontres, les échanges et les moments humains qui se créent avec les membres des différentes communautés autochtones avec qui nous avons la chance de partager. Ces moments nous apprennent énormément!

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